

Ce que l’interdiction des paiements de rançon au Royaume-Uni signifie pour votre entreprise
Le Royaume-Uni va de l’avant avec une interdiction des paiements de rançon pour les organisations des paiements de rançon pour les organismes publics et les infrastructures nationales critiques, tout en imposant de nouvelles règles de déclaration pour toutes les autres organisations. Mais que signifie concrètement cette interdiction et quelles pourraient être les conséquences d’un non-respect ? Dans cet article, nous expliquons les changements à venir, la façon dont les attaquants s’adapteront, et comment renforcer votre « pare-feu humain » grâce au Security Awareness Service de Hornetsecurity.
Ce qui change avec la politique britannique sur les rançons
Interdiction des paiements de rançon dans le secteur public
Le Home Office a confirmé ses plans d’interdire les paiements de rançon pour le secteur public et les exploitants d’infrastructures nationales critiques (INC.). Cela inclut le NHS, les conseils municipaux et les écoles. L’objectif est simple : couper le flux d’argent qui alimente les rançongiciels, afin que les services publics deviennent des cibles moins attrayantes. L’annonce du gouvernement, datée du 22 juillet 2025, décrit ces mesures comme un « coup porté au modèle d’affaire des cybercriminels ».
Obligation de rapporter et mécanisme « avertir avant de payer » pour les organisations privées
Pour les organisations non visées par l’interdiction (y compris les entreprises privées), le gouvernement prévoit deux leviers :
- Un mécanisme de prévention des paiements exigeant que les victimes informent les autorités de leur intention de payer avant tout virement, afin que les instances puissent évaluer les risques liés aux sanctions.
- Un régime obligatoire de notification des incidents de ransomwares, pour améliorer la visibilité pour les forces de l’ordre et offrir un meilleur soutien. Ces propositions figurent dans les documents de consultation de janvier 2025 et ont été renforcées lors de l’annonce de juillet.
Soutien public fort, avec une pression réelle pour se conformer
Il existe un large soutien public pour ces initiatives anti-rançonnâmes. Des sources indépendantes indiquent que 72 % des personnes appuient une interdiction ciblée, tandis que 63% sont favorables à l’instauration d’une obligation de rapport. Cela compte beaucoup quand il faut communiquer avec les conseils d’administration, le personnel, les clients ou les médias durant un incident.
Il sera intéressant de voir comment le gouvernement britannique entend appliquer l’obligation de signalement. Y aura-t-il des amendes sévères en cas de non-conformité ? Le dommage réputationnel lié à l’admission publique d’un paiement de rançon s’ajoute aux conséquences financières déjà subies. Toutefois, le rapport est crucial pour que les autorités puissent riposter contre les attaquants.
Verra-t-on des entreprises tenter de négocier une réduction des paiements à la condition de ne pas déclarer l’incident ? La négociation des demandes de rançon a déjà été documentée, en 2023, Caesars Entertainment a versé 15 millions dollars à la suite d’une attaque par ransomware, alors que la demande initiale s’élevait à 30 millions dollars.
Pourquoi les interdictions n’arrêtent pas les attaques : elles changent simplement les cibles
Une interdiction des paiements de rançon réduit la probabilité que les criminels soient payés par des organismes publics. Elle ne met pas in aux ransomwares. En pratique, ces interdictions modifient les incitatifs des attaquants. Les acteurs malveillants vont davantage miser sur le vol de données et l’extorsion, ou cibler les entreprises privées moins préparées, qui échappent à l’interdiction pure et simple. Tant le texte gouvernemental que les rapports industriels anticipent cet effet de déplacement et soulignent le besoin d’une résilience plus large.
D’un autre côté, les taux de paiement ont déjà chuté à un niveau historiquement bas de 25% au quatrième trimestre de 2024, selon l’analyse de Coveware publiée en février 2025. Cette baisse correspond à de meilleures sauvegardes, à une planification de rétablissement plus solide, et à un scepticisme croissant envers les promesses de déchiffrement. Autrement dit, de plus en plus de victimes restaurent plutôt que de payer.
Mais les attaquants s’adaptent. En 2025, on observe aussi des paiements plus élevés dans certains cas, notamment pour des incidents qui ne font qu’exfiltrer des données, même si la proportion de victimes qui paient reste bien en dessous des niveaux historiques. Il faut donc se préparer à des tactiques d’extorsion sous haute pression, pas simplement au chiffrement.
Appel à construire la résilience, pas à céder à la panique
Traitez l’interdiction des paiements comme une impulsion nécessaire pour faire murir votre programme de sécurité. Les mesures annoncées par le gouvernement les organisations à se préparer à fonctionner sans TI pendant une période, à maintenir des sauvegardes hors ligne, et à pratiquer des exercices de restauration. Des cadres comme Cyber Essentials sont mentionnés comme des références de base à suivre, ce qui est utile pour orienter les achats et les politiques internes.
Voici le changement de perspective : les contrôles technologiques sont nécessaires, mais pas suffisants. Le phishing, les escroqueries de rappel, l’ingénierie sociale, les téléchargements malveillants, le vol d’identifiants continuent de faire des ravages. La formation n’est plus un « joli extra », c’est une ligne de défense.
Intégrer la sensibilisation à votre stratégie de conformité
L’importance de la sensibilisation dans la conformité
Si votre secteur est visé par l’interdiction, payer est exclu. Si vous en êtes hors, l’obligation de signaler et le mécanisme « avertir avant de payer » sont à prévoir, dans tous les cas, moins de paiement et davantage de rapports mettront l’accent sur la cause profonde des incidents. Les programmes de sensibilisation qui réduisent les clics risqués, détectent les signaux suspects et encouragent le signalement rapide vous aideront à respecter les attentes en matière de politique et à éviter de payer dès le départ. Les documents officiels insistent sur le fait que les rapports doivent être non dupliqués et proportionnés, mais la culture de signalement commence avec des employés bien informés qui remontent les alertes rapidement.
Renforcer les stratégies de prévention
La prévention peut sembler théorique, mais voici des mesures concrètes :
- Durcir les identités : multi facteur résistant aux phishing, hygiène des identifiants pour réduire l’accès initial.
- Sauvegardes résistantes aux ransomwares : hors ligne ou séparées logiquement, restaurations testées régulièrement.
- Priorisation des correctifs : fermer la porte aux vulnérabilités à gravité élevée utilisées par les groupes modernes.
- Contrôles centrés sur les personnes : simulations de e phishing, micro-leçons « juste à temps », renforcement d’habitudes.
Ces approches correspondent directement aux vecteurs d’attaque que Coveware continue d’observer à grande échelle, particulièrement les compromissions d’accès à distance provoquées par le phishing et les téléchargements frauduleux par SEO. La sensibilisation tourne ces modèles contre l’adversaire.
Pourquoi les cadres de référence pour une résilience complète sont essentiels
L’annonce du gouvernement encourage les entreprises à suivre des cadres éprouvés tels que Cyber Essentials, et à s’abonner à des services comme NCSC Early Warning. Ajoutez à cela vos obligations de rapport d’incident et l’attente « avertir avant payer », et vous obtenez une feuille de route réalisable reposant sur :
- Des contrôles de base
- Une surveillance proactive
- Des lignes de rapport claires
Amélioration continue et formation
Les groupes de ransomwares dont évoluer leurs tactiques chaque semaine. Vos formations aussi devraient évoluer. Changez les scénarios, adaptez le contenu selon les rôles, et mesurez les dérives. Le changement de comportement, pas seulement les présentations PowerPoint, devient le principal indicateur de succès.
Le Security Awareness Service de Hornetsecurity est conçu exactement pour ça. Security Awareness Service combine des simulations de phishing, des micro-formations adoptives et de l’analytique de risque humain, pour que votre personnel pratique les bons réflexes sous pression. Quand un vrai piège arrive un vendredi après-midi, la mémoire musculaire compte plus que les PDF de politique.
Sécurisez vos systèmes avant que les ransomwares ne frappent
Les nouvelles règles britanniques rendent une chose claire : payer n’est plus une option, ou c’est strictement encadré. Le service Security Awareness Service de Hornetsecurity aide votre personnel à devenir des défenseurs, à repérer le phishing, à éviter les clics risqués et à réagir rapidement.

Restez conforme. Restez résilient. Planifiez votre démo dès aujourd’hui.
Conclusion : formez-vous pour rester libres, afin de ne jamais avoir à payer.
Le Royaume-Uni adopte une position de leadeur avec une interdiction des paiements de rançon pour les organismes publics et les exploitants d’INC, ainsi que des obligations de rapport et de notification avant paiement pour tous les autres. Ces mesures visent à perturber le modèle d’affaires des ransomwares et à améliorer la visibilité nationale sur les menaces. Elles ne supprimeront pas les attaques, mais elles augmenteront la barre, déplaceront les cibles, et récompenseront les organisations qui sont préparées.
Si vous changez maintenant votre orientation ver la prévention et vers l’humain, vous ne vous demanderez pas si vous devez payer. Vous restaurez à partir des sauvegardes, pendant que vos employés formés continueront de repérer les pièges qui auraient pu déclencher l’incident.
Foire aux questions (FAQ)
Le Royaume-Uni prévoit d’interdire les paiements de rançon par les organismes publics et les infrastructures nationales critiques, comme le NHS et les conseils municipaux, afin de perturber le modèle d’affaires des cybercriminels et le réduire l’attrait des cibles du secteur public.
Ce mécanisme impliquera deux étapes essentielles pour les organisations non visées par l’interdiction :
1. Les victimes doivent informer les autorités de leur intention de payer, permettant aux responsables d’évaluer les risques liés aux sanctions ; etc.
2. Un régime obligatoire de rapport d’incidents de rançonnâmes afin d’améliorer la capacité des forces de l’ordre à répondre efficacement.
Les entreprises qui ne respectent pas les exigences s’exposent à des enjeux juridiques, à une surveillance règlementaire et à des dommages à leur réputation. Pour réduire ces risques, elles devraient renforcer la formation de leurs employés en cybersécurité, mettre en place des sauvegardes solides hors ligne, et adopter des cadres comme Cyber Essentials. Ces mesures renforcent leur sécurité contre les attaques de ransomwares.